Il n’y a pas un jour ou une semaine sans qu’on fasse état, à travers la presse ou réseaux sociaux, d’un ou des crimes de sang parfois mortels visant pour cibles des filles mineures, des fillettes et même des bébés. Sans parler des jeunes filles adolescentes ou des femmes entre deux âges. S.O.S alerte !
Les crimes de quelque nature, il y en avait eu depuis la nuit des temps. Depuis les origines de l’homme, version Bible judéo-chrétienne, au moment où il n’y avait eu que 4 individus du genre humain sur terre, Adam, le père, Eve la mère et leurs deux fils, Caïn et Abel, on évoquait déjà un crime de sang mortel. Caïn, l’aîné, égorge son frère cadet Abel. Et depuis jusqu’à nos jours, hommes et/ou femmes se rivalisent dans des actes criminels de sang en milieu urbain ou rural. Vols à main armée, viols suivis de meurtre, attaques de jour comme de nuit des bandits de grand chemin … Mais ce qui attire particulièrement l’attention et de nature à fendre le cœur c’est la recrudescence des cas d’abus sexuels sinon des viols suivis de meurtre barbare prenant pour cibles les filles ou fillettes ou même des … bébés. Quelle sauvagerie ou barbarisme à outre mesure ! A quel temps sommes-nous ?
La misère, le pays en a déjà aussi vécu le pire. En pleine Deuxième République, les sans-abri pullulent. Des gens dans des conditions misérables extrêmes squattent les points de décharge d’ordures dans les quartiers ou à la décharge communale telle Andralanitra. Et on se battait à mort pour s’acquérir le « droit de cité » sur le sinistre site. Le spectacle courant avait touché au fond un certain père Pedro, à l’époque. Ce qui l’a poussé à créer un Centre d’accueil où la dignité et le respect ont été à l’honneur. Ce sera l’Akamasoa !
Mais ces actes immoraux dont il est question aujourd’hui dépassent l’entendement humain. En tout cas, le drame est là, il va falloir l’affronter. La société malagasy fait face à une dure épreuve du feu. Dirigeants politiques, leaders politiques, les acteurs de la société civile, l’église, les éducateurs, la presse, tous ensemble doivent se donner la main pour se concerter. Le problème est de taille. Personne n’a pas le droit de minimiser l’ampleur des dégâts. Notre société semble être en perdition. En effet, on s’égare ! On perd les repères !
Des efforts pour maîtriser le phénomène, on le constate. La Première dame Mialy Rajoelina se trouve en première ligne. Etant ambassadrice de l’UNICEF dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), Mialy Rajoelina se lance dans une bataille corps et âme. Mais, le mal persiste. Il faut redoubler d’efforts !
Ndrianaivo